Épisodes 42
Rencontres avec Éric Rohmer à la Cinémathèque (Palais de Chaillot)
En 2004 : rencontre avec des étudiants de cinéma à l'occasion de la rétrospective films d'Éric Rohmer à la Cinémathèque Chaillot. En 2007 : rencontre publique dans le cadre d'une « expérience cinéma » sur la parole au cinéma.
Lire la suiteDialogue avec David Lynch
À l'occasion de l'ouverture du cycle David Lynch à la Cinémathèque française, le 13 octobre 2010, Serge Toubiana s'entretient avec le réalisateur autour de son film Mulholland Drive.
Lire la suiteSpielberg par Spielberg : une leçon de cinéma
Le cinéaste américain s'est adressé à un parterre de cinéphiles avertis pour une "master-class" donnée à la Cinémathèque française, lundi à Paris, en marge de sa tournée de promotion de son dernier film "Cheval de guerre" (sortie prévue le 22 février).
Lire la suiteGuédiguian par Guédiguian : une leçon de cinéma
«J'aime Brecht, Capra, Pasolini et Ken Loach pour ne citer qu'eux. Je ne travaille qu'avec des amis qui partagent mon point de vue. Cela me permet de perpétuer ma tribu originelle. Comme tous les pauvres, la solitude me tuerait. Marseille est mon langage (lumières et couleurs, architectures et costumes, mer et collines, corps et gestes...). L'art que j'aime le plus est enchâssé dans la réalité. Voilà pourquoi je ne tourne qu'à Marseille. J'ai fabriqué des petits films avec de petits moyens sur les "petites gens". Le grand monde, éloigné de la nécessité, me semble par là-même éloigné de toute humanité. Ceci dit, je ne confonds pas niveau élevé et ennui. J'essaie donc de rester en équilibre sur un fil entre discours et narration, entre émotion et intelligence, entre plaisir et attention.» (Robert Guédiguian)
Lire la suiteTim Burton par Tim Burton, une leçon de cinéma
La master class de Tim Burton, animée par Matthieu Orléan, a eu lieu à la Cinémathèque française le 5 mars 2012.
Lire la suiteBertolucci par Bertolucci : une leçon de cinéma
« Ce que j'aime penser c'est que je suis un petit metteur en scène underground qui s'est infiltré dans le grand cinéma commercial pour foutre le désordre ! »
À l'occasion de la rétrospective que lui consacré la Cinémathèque française, Bernardo Bertolucci revient sur cinquante ans de carrière.
Cinéaste et scénariste italien, Bernardo Bertolucci a réalisé, entre autres, Prima della rivoluzione, Le Conformiste, Le Dernier tango à Paris, 1900, Le Dernier empereur et Les Innocents : The Dreamers.
Lire la suiteLes frères Coen par les frères Coen, une leçon de cinéma
Rencontre à la suite de la diffusion en avant-première d'Inside Llewyn Davis avec Joel et Ethan Coen et Oscar Isaac.
Lire la suiteMaster class de William Friedkin
Invité d'honneur de l'édition 2013 du festival Toute la mémoire du monde, William Friedkin offre une leçon de cinéma autour de son film Sorcerer (Le Convoi de la peur).
Lire la suiteJean Pierre Et Luc Dardenne Leçon de cinéma
« Ce qui nous intéresse surtout, ce sont les individus, voir comment ils peuvent changer ou non grâce aux autres. On dit "cinéma social" parce que nos personnages n'appartiennent pas aux classes dominantes. Pour autant, et sans nous comparer à Dostoïesvki, peut-on dire de Crime et châtiment qu'il s'agit d'un roman sur la situation sociale des étudiants au XIXe siècle à Saint-Pétersbourg ? » (Jean-Pierre et Luc Dardenne)
Lire la suiteFrancis Ford Coppola, l'homme et son rêve Leçons de cinéma
Francis Ford Coppola revient sur son parcours dans les années 1980, période de bascule et de réinvention permanente.
De retour de l'éprouvant tournage d'Apocalypse Now, galvanisé par son succès, Coppola décide de donner un nouveau tournant à sa société de production American Zoetrope. Il salarie ses collaborateurs et devient le maître de toute la chaîne de production, recréant ainsi un système semblable à celui des studios des années 1940. La réalisation de Coup de Cœur doit porter ce changement. Un budget colossal est déployé pour cette fresque musicale où le réalisateur trouve un usage original au tout récent Steadicam. Mais c'est surtout l'occasion d'opérer la révision complète des méthodes de tournages. Coppola visionne les images en direct sur des moniteurs, les compare, et anticipe la phase de montage sur ordinateur : l'avènement de l'image électronique est advenu. L'échec financier du film est retentissant et force Coppola, endetté, à fermer ses studios.
Lire la suiteScorsese par Scorsese : une leçon de cinéma
« J'ai souvent pensé que si je devais peindre, faire de la guitare ou ressusciter les morts, je serais plus satisfait mais je me surprends toujours, comme un drogué, à revenir au film, à revenir au désir de placer une image après l'autre et de les regarder bouger. Et ce moment – ce process – n'a jamais cessé de me fasciner. » (Martin Scorsese)
Lire la suiteVerhoeven par Verhoeven : une leçon de cinéma
« Beaucoup des idées que vous voyez dans mes films sont très intuitives. Les choses s'expriment d'elles-mêmes par le simple fait que vous montrez dans un film, sans même le vouloir, la personne que vous êtes. Si on était entièrement conscient de toutes les décisions qu'on prend quand on fait un film, ça ne serait plus tout à fait de l'art. Ce serait un pur jeu intellectuel. Je n'essaie pas de prouver quoi que ce soit. La manière donc je procède est beaucoup plus organique. » (« L'Ironie est un art perdu », entretien avec Paul Verhoeven, Cahiers du cinéma n° 715, octobre 2015)
Lire la suiteJames Ellroy Leçons de cinéma
« Ma relation au cinéma est très étrange. Comme je l'ai dit, je n'aime que les films noirs... J'en ai probablement vu huit millions, mais je n'en mourrais pas si, à partir de demain, je ne devais plus jamais en voir un seul. » (James Ellroy)
Lire la suiteGus Van Sant par Gus Van Sant : une leçon de cinéma
« J'ai toujours été influencé par des films avec des dispositifs forts. Des films remettant en question le système et les sacro-saintes règles. » (Gus Van Sant)
Lire la suiteRoman Polanski par Roman Polanski, une leçon de cinéma
À la fin de l'année 1975, Roman Polanski débute le tournage du Locataire, un film qui fait un usage pionnier et spectaculaire de la grue Louma. Décors de Pierre Guffroy, une image signée Sven Nykvist et un tournage aux studios Éclair d'Épinay-sur-Seine. « Je pars de la réalité mais il faut ensuite l'asservir. J'ai tourné Le Locataire dans les rues de Paris mais, pour filmer en toute liberté, j'ai aussi fait construire le décor d'un immeuble de cinq étages aux studios d'Épinay, depuis la loge de la concierge jusqu'aux appartements. Dans un film d'atmosphère chaque détail compte. » (Roman Polanski)
Lire la suiteMichael Mann par Michael Mann : une leçon de cinéma
Cette leçon de cinéma a eu lieu à l'occasion de la rétrospective que la Cinémathèque à consacré à Michael Mann en juillet 2009.
Lire la suiteWes Anderson par Wes Anderson : une leçon de cinéma
Retour sur les films qui ont marqué et influencé Wes Anderson, et ceux qu'il a lui-même réalisés.
« Wes, comme en écho à son personnage rebelle de Mr Fox, invente donc un nouveau genre de cinéphile : le renard de cinémathèque. Élégant, à l'affût, et toujours curieux. » (Nicolas Saada).
Lire la suiteJames Gray par James Gray : une leçon de cinéma
« Le thème le plus universel et le plus intemporel de The Lost City of Z est que nous sommes tous faits du même bois. Il suffit de regarder les informations pour s'apercevoir que le combat de l'humanité pour l'abolition des différences n'a malheureusement rien perdu de sa virulence ni de sa pertinence. » (James Gray).
Lire la suiteJohn Boorman par John Boorman : une leçon de cinéma
« Ce que j'aime le plus quand je revois Délivrance, ce sont les plans sous l'eau, quand les corps tombent. Ils semblent reprendre vie et j'ai la même idée sur l'Amérique : sous la surface, les rêves, les souvenirs de l'Amérique ne meurent pas, ils restent vivants. » John Boorman est un cinéaste britannique. Venu du documentaire, il s'est illustré dans les genres fictionnels les plus variés en réalisant entre autres Le Point de non-retour (1968), Duel dans le Pacifique (1968), Délivrance (1971), Zardoz (1973), La Forêt d'émeraude (1985), Hope and Glory (1987), Le Général (1997), Le Tailleur de Panama (2000).
Lire la suiteJoe Dante par Joe Dante : une leçon de cinéma
« Ce qui était autrefois l'information n'est plus désormais qu'un défilé d'atrocités, et de motifs pour que les gens aient peur de sortir de chez eux. Je m'étonne qu'on n'en soit pas encore à mettre de la musique sur des reportages. La confusion entre information et spectacle est si totale que toute différence a presque disparu. » (Joe Dante)
À l'issue de la projection de The Second Civil War, qui traite de l'immigration et des médias, Joe Dante revient sur ses films et sur sa carrière.
Lire la suiteAlain Chabat par Alain Chabat, une leçon de cinéma
« Goscinny est insurpassable. Il avait ce talent très chic de faire des œuvres à double sens : des messages pour adultes cachés dans des albums pour enfants. Il était éclectique : plus réaliste et satirique quand il écrivait Astérix avec Uderzo ; plus "barré", presque surréaliste, quand il inventait Iznogoud avec Tabary. Il avait un sens aigu du détail, le goût du quotidien – dans Les Dingodossiers par exemple, écrits avec Gotlib. J'adore partir du quotidien : imaginer la vie de tous les jours des Gaulois ou des Égyptiens il y a trois mille ans, ça m'amuse énormément. »
Lire la suiteClaire Denis par Claire Denis : une leçon de cinéma
« Les liens du sang ont un double sens : la famille et le meurtre. » (Claire Denis, à propos de J'ai pas sommeil)
Lire la suitePolanski par Polanski : une leçon de cinéma
« Polanski pense musicalement, il orchestre la scène. Ainsi, pour la dernière du film, qui fut aussi la première que nous avons écrite et qui a été filmée à Berlin, il a mis tous les éléments en place avec une science confondante, mais aussi avec comme de la jubilation. Le cinéma est à ses yeux une machine à divertir qui possède ses exigences techniques et ses règles très strictes, qui peuvent paraître artificielles, mais à l'intérieur de ce cadre il s'amuse comme un enfant. Je pense d'ailleurs qu'il veut faire les films qu'il aurait aimés voir dans son enfance. » (Robert Harris, auteur du roman et scénariste de The Ghost Writer)
Lire la suiteStoraro par Storaro : une leçon de cinéma
« Je crois qu'il existe une sorte de grammaire. La structure de la lumière contient tous les possibles (lumière directe, indirecte ou de diffusion) et toutes les nuances, de l'aurore jusqu'au crépuscule. Chaque moment a sa signification. À chacun correspond une émotion spécifique. » (Vittorio Storaro)
Lire la suiteMaster class de Paul Thomas Anderson
Cette rencontre avec Paul Thomas Anderson a eu lieu à l'occasion de l'avant-première de son film Phantom Thread à la Cinémathèque française le 30 janvier 2018.
Lire la suiteBrian De Palma par Brian De Palma, une leçon de cinéma
Cette rencontre avec Brian De Palma a eu lieu à l'occasion de la rétrospective qui lui était consacrée à la Cinémathèque française du 31 mai au 4 juillet 2018. Cette "master class" s'est tenue le 2 juin 2018 après la projection de "Outrages" (1989)
Lire la suiteMalcolm McDowell par Malcolm McDowell, une leçon de cinéma
« J'adhérais au génie technique de Kubrick parce que, grâce à lui, j'allais être vingt fois meilleur. »
(Malcolm McDowell à propos d'Orange mécanique)
Cette rencontre avec Malcolm McDowell a eu lieu à l'occasion de la rétrospective qui lui était consacrée à la Cinémathèque française du 20 au 30 juint 2018. Cette "master class" s'est tenue le 23 juin 2018 après la projection d'Orange mécanique (Stanley Kubrick,1971)
Lire la suiteWim Wenders par Wim Wenders, une leçon de cinéma
Avant la projection de L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty, Wim Wenders revient sur sa carrière, notamment sur les films présentés dans le cadre de son hommage à la Cinémathèque et sur sa vision du cinéma aujourd'hui.
En octobre 1988, Wim Wenders accepte d'être, le temps d'un numéro spécial, le rédacteur en chef des Cahiers du cinéma. Il dit à propos de L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty : « [le film] doit beaucoup à Hitchcock, plus qu'aucun de mes autres films, sans doute parce que le roman de Peter [Handke] s'en inspirait déjà. Dans un plan où Bloch se réveille et voit sa veste sur une chaise, j'ai utilisé la même technique que Hitchcock pour le célèbre plan de la tour dans Vertigo : un travelling avant combiné à un zoom arrière. Quant à la vieille dame qui observe Bloch dans l'autobus, elle sortait directement d'Une femme disparaît. » (Les Cahiers du cinéma, numéro spécial 400, 1988.)
Lire la suiteMaster class de Sergio Leone
Le 6 mai 1986, Sergio Leone donne une master class à la Cinémathèque française, alors à Chaillot. Quatre-vingt minutes totalement inédites au cours desquelles le cinéaste évoque avec Noël Simsolo son enfance sous le fascisme, sa carrière, le destin maudit d'Il était une fois en Amérique, sa fascination pour John Ford et les mythes américains, Ennio Morricone, Sam Peckinpah, Clint Eastwood ou encore Nanni Moretti.
À l'occasion de l'exposition Il était une fois Sergio Leone, la Cinémathèque exhume ce document exceptionnel, jamais montré jusqu'alors.
Lire la suiteRappeneau par Rappeneau : une leçon de cinéma
« Ce que je peux vous dire, c'est que tout me plaît dans ce film, j'ai tout voulu, c'est un reflet de moi et des différentes choses que j'aime. Il y a, c'est vrai, un côté Tintin et Milou, un esprit Blake et Mortimer. En même temps, de l'hitchcokerie, de la fritzlanguerie avec Cape et poignard, Espions sur la Tamise. En un mot, un écho de tout ce qui m'a formé. » (Jean-Paul Rappeneau à propos de Bon voyage)
Lire la suiteJane Fonda par Jane Fonda, une leçon de cinéma
« Pour être bonne actrice, il faut laisser le "soi" et entrer dans quelqu'un d'autre, avec toute l'empathie et la compassion possibles. Si on est un Narcisse, on peut être une movie star, mais pas plus. Être activiste a fait de moi une meilleure actrice. »
Lire la suiteJames Caan par James Caan : une leçon de cinéma
« Si vous vous projetez dans la tête de Frank [James Caan dans Le Solitaire] : comment il pense, comment il se sent dans son monde, quel est ce monde, alors la ville pour lui n'est pas ce lieu plat, avec des rues et partout des angles droits, comme une grille. Pour lui, dans sa projection mentale, il se déplace dans un espace qui est presque en trois dimensions. » (Michael Mann)
Lire la suiteAgnès Varda par Agnès Varda, une leçon de cinéma
« J'aime bien me mettre quelques difficultés. Pour trouver, dans la rigueur, de la grâce et de l'émotion. » (Agnès Varda)
Rencontre avec Agnès Varda dans le cadre de sa Leçon de Cinéma à la Cinémathèque Française. Le film de la réalisatrice de la Nouvelle Vague, « Les Glaneurs et la glaneuse » (1999) a été projeté avant son intervention, durant laquelle elle fait part de ses promesses de dépassement des genres et comportement normés dans ses productions. Cette leçon était organisée à l'occasion du cycle "Quinze Jours avec Agnès Varda" organisés par la Cinémathèque Française.
Lire la suiteRobert Redford par Robert Redford, une leçon de cinéma
Le 23 février 2019, la Cinémathèque française accueillait Robert Redford pour une journée d'hommage. Sa master class a été donnée à l'issue de de la projection des Hommes du président (Alan J. Pakula, 1975). Robert Redford est acteur, réalisateur et producteur. Sex symbol des années 1960 et 1970, acteur intègre et engagé (Butch Cassidy et le Kid, Jeremiah Johnson, Nos plus belles années, Brubaker, Les Hommes du président, Les Trois jours du condor, ...), producteur avisé et promoteur du cinéma indépendant américain, réalisateur de fictions à la fois romantiques et lucides (Quiz Show, Et au milieu coule une rivière, L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux), Robert Redford, venu du théâtre et de la télévision, a été l'une des grandes figures du Nouvel Hollywood.
Lire la suiteMaster class de James Gray
« J'avais envie de faire un film dans lequel toutes les émotions sont valides : il n'y a pas de distance entre le film et vous. C'est très difficile de faire un film dans lequel quelqu'un dit : "I love you" et le pense. Pour moi, l'art c'est ça : un engagement émotionnel total. » (James Gray)
Lire la suiteLeçon de cinéma d'Isabella Rossellini
Isabella Rossellini s'exprime sur l'ensemble de sa carrière dans la mode, le cinéma et sur son rapport à son métier d'actrice et réalisatrice.
Dans son autobiographie, elle dit à propos de son métier d'actrice : « Je passe mon temps à raconter des craques. Ça m'amuse. Je ne mens pas vraiment, non, je ne fais qu'enjoliver la réalité, lui donner un peu de coloratura. Ce doit être ma prédilection pour le mensonge qui me donne l'envie d'être comédienne. »
Lire la suiteLeçon de cinéma de James Ivory
A la suite de la projection de Jefferson à Paris, rencontre avec James Ivory
« J'aime Paris et la Révolution française m'a passionné depuis l'enfance. L'ambassade de Jefferson en France était l'occasion de montrer cette société au bord de la rupture, à travers le regard d'un libéral puritain, proche des Lumières par sa culture et sa curiosité, éloigné de la frivolité des mœurs par sa rigueur morale. »
(James Ivory, 1995)
Lire la suiteRencontre avec Paul Verhoeven
Le 19 juillet 2021, Paul Verhoeven était présent à la Cinémathèque française dans le cadre de la rétrospective de ses films. À la suite de la projection de Starship Troopers, le cinéaste nous a offert une discussion ouverte avec les spectateurs. Rencontre animée par Jean-François Rauger.
« Sur Starship Troopers, Total Recall, Basic Instinct ou RoboCop, j'avais le contrôle total. De 1985 à 1997, mon aventure hollywoodienne n'a été que l'extension de ma carrière hollandaise. Sur une plus grande échelle, avec plus d'argent, mais avec le même état d'esprit. »
« Starship Troopers est un film vicieux, construit et pensé d'une façon qui convient mal au cinéma commercial. »
« Ma force ne consiste pas dans l'invention des mots mais dans leur transformation en images. »
(propos de Paul Verhoeven, extraits de À l'œil nu : entretien avec Emmanuel Burdeau, Capricci, 2017)
Lire la suiteDialogue avec Dario Argento et Asia Argento
« Tourner ensemble, c'est comme faire dix ans de psychanalyse. Dario a toujours fait cela dans ses films, moi aussi comme réalisatrice. C'est ça notre cinéma. » (Asia Argento)
Un dialogue organisé à l'occasion des rétrospectives Dario Argento et Asia Argento en juillet 2022, à la Cinémathèque française.
Lire la suiteDialogue avec Dario Argento
« Ma plus grande influence sur Suspiria, c'est Blanche-Neige. Cela fait rire certains, mais c'est un film effrayant, avec sa sorcière, qui m'a énormément impressionné. J'ai donc cherché une pellicule pour retrouver les couleurs du Walt Disney. Avec Luciano Tovoli, le directeur photo, nous avons trouvé de la vieille Kodak dans un laboratoire américain. Une pellicule 30/40 Asa que nous avons gardée comme un trésor. Nous n'en avions pas beaucoup, ce qui nous a obligés à viser l'excellence à chaque prise. »
Lire la suiteMaster Class Kiyoshi Kurosawa
Figure décisive du cinéma d'horreur contemporain, au croisement des peurs ancestrales et de celles nées de l'avènement de nouvelles technologies (spectres et Yokai issus des contes traditionnels japonais, serial killers, hommes-cyborgs...), Kiyoshi Kurosawa débute dans la série B et les films d'exploitation avant de gagner une reconnaissance internationale depuis les années 1990, jusqu'à aujourd'hui : Cure, Charisma, Kaïro, Shokuzai, Invasion, Les Amants sacrifiés... En 2012, la Cinémathèque française lui avait consacré une rétrospective.
Lire la suiteMasterclass de Joel Coen
Cinéaste américain, Joel Coen débute au début des années 1980 comme assistant-monteur sur Evil Dead de Sam Raimi. Avec son frère Ethan, il se fait remarquer dès leur premier long métrage, Sang pour sang (1984). Depuis lors, du film noir au western en passant par le musical, on reconnaît « le style Coen » dans cette alliance entre absurde, insensé et humour noir qui caractérise les déboires de leurs personnages, losers existentiels, figures anonymes écrasées par le Destin (Fargo, 1996 ; A Serious Man, 2009) ou silhouettes cools aussi anachroniques qu'irrésistibles (The Big Lebowski, 1998). Les deux frères sont nommés présidents du Festival de Cannes en 2015, là où ils avaient remporté une Palme d'or en 1991 pour Barton Fink. En 2022, Joel Coen réalise son premier film en solo : The Tragedy of Macbeth, produit par Apple TV.
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