Parisian authorities clash with the Front de Libération Nationale (FLN) in director Alain Tasma’s recounting of one of the darkest moments of the Algerian War of Independence. As the war wound to a close and violence persisted in the streets of Paris, the FLN and its supporters adopted the tactic of murdering French policemen in hopes of forcing a withdrawal. When French law enforcement retaliated by brutalizing Algerians and imposing a strict curfew, the FLN organizes a peaceful demonstration that drew over 11,000 supporters, resulting in an order from the Paris police chief to take brutal countermeasures. Told through the eyes of both French policemen as well as Algerian protestors, Tasma’s film attempts to get to the root of the tragedy by presenting both sides of the story.

Le 17 octobre 1961, 30 000 Algériens gagnent le centre de Paris pour une manifestation pacifique, à l'appel du FLN. Dans la soirée, des milliers de personnes sont arrêtées. Dans les jours qui suivent, on repêche des cadavres dans la Seine. Le film croise les destins de personnages qui ont, chacun, une vue partiale et partielle de la situation : Sabine, journaliste ; Nathalie, porteuse de valises ; Martin, jeune flic sans engagement politique ; Tierce, policier syndicaliste ; Tarek, ouvrier de nuit non militant ; son neveu, Abde, qui suit des cours du soir ; Ali Saïd, cadre du FLN ; Maurice, coordonnateur de la Fédération de France du FLN. A ces personnages s'ajoute une figure historique : le préfet Papon. A partir de la juxtaposition et de la confrontation de ces points de vue, le spectateur reconstitue le puzzle des événements, épouse tour à tour les " vérités changeantes " de chacun.